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La Passion

 

 

 

 

 

 

 

Le film réalisé par Mel Gibson ne supporte pas de commentaires, tout simplement parce que c'est ainsi que cela s'est passé !
Inutile de tergiverser, de polémiquer, de critiquer...Il faut simplement voir le film et méditer tout cela dans nos coeurs.

Voir le film c'est voir comment le Christ s'est donné pour nous, c'est nous reconnaître aussi dans la foule qui hurle à Pilate : « crucifie-le ! » Chacun se reconnaîtra à sa manière parmi ceux qui hurlent, parmi ceux qui ne disent rien, parmi ceux qui pleurent...Il est bien évident que ce ne sont pas les juifs qui ont assassiné le Christ, mais chacun de nous y a contribué. Le Christ de Dieu portait tous nos péchés, Il est venu nous racheter, Il a donné sa vie terrestre pour nous !

Christos Anesti !
Le Christ est ressuscité !

Allez voir le film, parlez-en autour de vous !

 


 

 


 

Ce que dit le Vatican

 


 

Si le film était antisémite, l’Eglise l’aurait dénoncé, déclare M. Navarro Valls
"The Passion of the Christ", antidote à l’indifférence religieuse ?

CITE DU VATICAN, Jeudi 11 mars 2004 (
ZENIT.org) – "Si le film était antisémite l’Eglise aurait protesté", déclare le porte parole du Saint-Siège à propos du film "The Passion of Christ".

Au moment où le conseil pontifical de la Culture réfléchit au phénomène de l’indifférence religieuse, le film de Mel Gibson continue de susciter l'intérêt. Il sortira le 7 avril en italien (500 copies), le site Internet qui le présente en italien est saturé.

Des membres de la communauté juive de Rome ont pu assister à une projection du film, en présence de l’ambassadeur d’Israël près le Saint-Siège, M. Obeb Ben-Hur, le 9 mars.

Le grand rabbin de Rome, Riccardo Di Segni, estime, dans "Il Messaggero" que le film suscitera de l’antisémitisme, et il souhaite que les hiérarchies ecclésiastiques "prennent leurs distances" sans choisir ni "profil bas" ni "indifférence": violence excessive, représentation "inacceptable des juifs" qui ramène "quarante ans en arrière".

Le porte-parole du Saint-Siège, M. Joaquin Navarro Valls, est lui-même sorti de sa réserve, dans les colonnes de "Il Messaggero" pour répondre à cette demande: "Il est raisonnable de penser qu’il n’y aura aucune prise de position ni de distance. Le pape a vu le film (les 5 et 6 décembre) et il n’a pas fait de commentaires, et je ne fais pas de commentaires sur l’activité privée du pape (…). Si le pape a vu le film, le silence de la hiérarchie qui a suivi est très éloquent. Il n’y a rien là d’antisémite, sinon, ils l’auraient dénoncé. La déclaration "Nostra Aetate" a été faite par l’Eglise et si dans ce cas elle n’a pas réagi, cela veut dire qu’elle n’en a pas trouvé de motif (...). Autrement, la hiérarchie aurait parlé: le Vatican comme les évêques locaux".

Abraham Foxman, de l' "AntiDefamation League", est venu protester il y a un mois au Vatican. Il a eu deux rencontres, précise M. Navarro Valls, avec Mgr John Foley, président du conseil pontifical des Communications sociales - qui a affirmé ne rien avoir trouvé d’antisémite dans le film -, puis le secrétaire de la Commission vaticane pour les Relations avec le Judaïsme, le P. Norbert Hofman - qui a rappelé que l’Eglise ne revient pas sur ce qu’elle a dit dans Nostra Aetate.

Claudio Morpurgo, vice-président des communautés juives d’Italie (UCEI) se demande pour sa part quelle sera la réaction du public "devant des images et des récits aussi violents" et y voit une "contre-tendance par rapport aux pas en avant effectués par l’Eglise catholique" depuis 40 ans.

Riccardo Pacifici, porte-parole de la communauté juive romaine, conteste la qualité artistique du film et sa fidélité déclarée à l’Evangile et espère que la censure protège au moins les mineurs de 14 ans : aux Etats Unis, il est interdit aux mineurs de 17 ans.

Anna Foa, professeur d’histoire moderne à l’université La Sapienza, qui a participé à la projection du 9 mars, affirme dans le "Giornale": "Ce n’est pas un film antisémite, je ne crois pas que Gibson ait voulu faire un film antisémite". Elle explique : "Gibson veut favoriser la conversion, même s’il le fait avec des scènes d’une telle violence que je définirais à la limite du supportable, je dois admettre que cette violence n’est jamais gratuite".
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Qui a tué Jésus ? Réponse du prédicateur du pape
Méditation de Carême du père Cantalamessa pour la Curie romaine

CITE DU VATICAN, vendredi 12 mars 2004 (
ZENIT.org) - "Qui a tué Jésus ?" Le père Raniero Cantalamessa a répondu aujourd'hui à cette question posée à maintes reprises par les media à l'occasion du lancement du film de Mel Gibson "La Passion du Christ". Le prédicateur de la Maison Pontificale a proposé ce vendredi sa première méditation de Carême à la Curie romaine.

Le p. Cantalamessa offrira en tout trois méditations sur le sens de Pâque à la curie. Ce vendredi il a approfondi la dimension historique des récits évangéliques de la passion, mort et résurrection du Christ.

"Il faut avant tout affirmer que quelle que soit l'explication que l'on donne des circonstances extérieures et des motivations juridiques de la mort du Christ, celles-ci ne changent en rien le sens réel de sa mort, qui dépendait de ce qu'il pensait lui, et non de ce que pensaient les autres", explique le père Cantalamessa.

"Et le sens qu'il donnait lui de sa mort, il l'a expliqué clairement au préalable, au moment d'instituer l'Eucharistie: "Prenez et mangez, ceci est mort corps, livré pour vous", a-t-il rappelé dans sa méditation prononcée dans la chapelle "Redemptoris Mater" du Palais Apostolique du Vatican.

"Aucune formule de foi du Nouveau Testament et de l'Eglise ne dit que Jésus est mort "à cause des péchés des juifs"; elles disent toutes qu'il "est mort à cause de nos péchés", c'est-à-dire des péchés de tous", insiste-t-il.

"La doctrine de l'Eglise connaît un seul péché qui se transmet de façon héréditaire de père en fils: le péché originel", précise le religieux capucin, pour rappeler qu'il n'est pas possible d'accuser le peuple juif dans son ensemble, de la mort de Jésus.

"Si l'on considère les juifs des générations futures responsables de la mort du Christ, on devrait aussi pour la même raison considérer les romains des générations futures, y compris les papes de familles romaines, responsables, et les accuser de déicide, dans la mesure où il est certain que, du point de vue juridique, la condamnation du Christ et son exécution (la forme de l'exécution par crucifixion le confirme) sont à imputer, en dernière analyse, aux autorités romaines", affirme-t-il.

Le père Cantalamessa a par ailleurs résumé la position de l'Eglise catholique en citant le numéro 4 de la déclaration du Concile Vatican II "Nostra Aetate" : "Encore que des autorités juives, avec leurs partisans, aient poussé à la mort du Christ, ce qui a été commis durant sa passion ne peut être imputé ni indistinctement à tous les Juifs vivant alors, ni aux Juifs de notre temps".

"Il y a là une certaine convergence avec la tradition juive du passé. Si l'on se base sur les informations sur la mort de Jésus présentes dans le Talmud et dans d'autres sources juives (même si elles sont tardives et contradictoires), on constate que la tradition juive n'a jamais nié une participation des autorités de l'époque à la condamnation du Christ. Elle n'a pas basé sa propre défense sur la négation de ce fait mais plutôt en niant que le fait, du point de vue des juifs, constitue un crime et que la condamnation du Christ ait été une condamnation injuste", a-t-il expliqué.

"En tant que croyants, il faut peut-être s'efforcer d'aller au-delà de l'affirmation de la non culpabilité du peuple juif et voir dans la souffrance injuste qu'il a subie au cours de l'histoire, quelque chose qui le place du côté du Serviteur souffrant de Dieu et, par conséquent, pour nous chrétiens, du côté de Jésus", suggère le prédicateur de la Maison Pontificale.

"C'est ainsi qu'Edith Stein avait compris le drame qui se préparait pour elle et pour son peuple dans l'Allemagne de Hitler", rappelle-t-il en citant la carmélite convertie du judaïsme, qui mourut dans un camp de concentration. "Là, sous la croix, je compris le destin du peuple de Dieu. Je pensai: ceux qui savent que cette croix est la croix du Christ ont le devoir de la prendre sur eux, au nom de tous les autres".

"Plus que de la responsabilité du peuple juif dans la mort du Christ on devrait parler de la responsabilité du peuple chrétien dans la mort des juifs, a-t-il poursuivi. C'est ce qu'a fait Jean-Paul II en mars 2000, lorsqu'il a déposé dans une fissure du mur des lamentations à Jérusalem la demande de pardon pour les souffrances causées par les chrétiens au peuple d'Israël".

"Un communiqué du Congrès juif du Canada dit que le film de Mel Gibson (La Passion du Christ, ndlr) peut devenir, si nous le voulons, une "opportunité" pour juifs et chrétiens pour avancer sur le chemin de la réconciliation et de l'amitié", précise le père Cantalamessa.

"Tout ce qui a été écrit autour de ce film (pas le film lui-même que je n'ai pas vu) n'a fait qu'accroître en moi, et j'en suis sûr, chez tant d'autres chrétiens, un sentiment de reconnaissance infinie envers le peuple juif pour avoir donné au monde Jésus de Nazareth et pour le prix incalculable qu'il a dû payer pour ce don", a-t-il déclaré.
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Le pape reçoit Jim Caviezel, le Christ du film de M. Gibson sur la passion
L'acteur était accompagné de sa femme et de ses beaux parents

CITE DU VATICAN, lundi 15 mars 2004 (
ZENIT.org) - L'acteur qui joue le rôle du Christ dans le film de Mel Gibson "La Passion du Christ", a été reçu ce matin en audience privée par le pape Jean-Paul II.

Jim Caviezel était accompagné de sa femme et de ses beaux parents. A la fin de la rencontre, il a reçu la bénédiction du pape, selon des sources du Vatican.

"La Passion du Christ", sorti le mercredi des Cendres aux Etats-Unis, continue de battre des records d'affluence, pour la troisième semaine consécutive.

Jim Caviezel a interprété entre autres le rôle du soldat Witt dans le film " La ligne rouge" (The Thin Red Line), (1998); il a également joué dans "Les yeux d'un ange" (Angel Eyes), (2001), "Le comte de Monte Cristo" (2002), et "Crimes et pouvoir" (High Crimes) (2002).
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Mise à jour le mercredi 31 mai 2006

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